ALS-Rambert Rambert, Eugène : Fonds Eugène Rambert, 1790-1986 (Bestand)

Archive plan context


Identification

Call number:ALS-Rambert
Title:Rambert, Eugène : Fonds Eugène Rambert
Creation date(s):1790 - 1986
Note on the time period:Eckdaten der Dokumente
Language:Französisch
Size (free text description):37 boîtes d'archives, 2 boîtes de format spécial, 2 tiroirs Lista
Digital copy:
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Caption:Carte de service d'Eugène Rambert pour l'Exposition universelle de 1878 à Paris (ALS, Fonds Eugène Rambert, C-1-1).
Eugène Rambert : « XII. Espoir », poème autographe se trouvant dans un cahier manuscrit intitulé « Fleurs de deuil », 1871 (ALS, Fonds Eugène Rambert, A-1-e-02).
Eugène Rambert : « I. La Dent du Midi vue de la plaine », récit autographe faisant partie de la deuxième série des Alpes suisses, [1866] (ALS, Fonds Eugène Rambert, A-2-b-01-a).
Eugène Rambert : dessin de la chaîne des Dents du Midi, depuis Bex, se trouvant dans un cahier autographe contenant des poèmes et des croquis, sans date [1848-1849] (ALS, Fonds Eugène Rambert, A-1-f-50).
Émile Javelle : lettre à Eugène Rambert, Vevey, 11.01.1876 (ALS, Fonds Eugène Rambert, B-2-JAV).

Context

History of the collection:Don de la famille Rambert
Biographical information:Issu d’une famille modeste, Eugène Rambert, né le 6 avril 1830 à Sâles, près de Clarens (VD), est le fils de Susanne Françoise Vuichoud et de Louis Rambert, instituteur. Il a deux frères, Frédéric Rambert (professeur de théologie) et Louis Rambert (avocat), ainsi qu’une sœur, Marguerite dite Fanny qui épousa le dessinateur Gustave Roux. La famille Rambert s’installe à Lausanne vers 1837, lorsque Louis Rambert obtient un poste de directeur dans une école. En 1849, Eugène Rambert est diplômé du collège cantonal vaudois – où il faisait ses études de 1839 à 1847 – et il est admis à l’Académie de Lausanne après avoir réussi un examen de philosophie.
Au cours de ses études en théologie, il devient un membre actif de la section vaudoise de Zofingue (de 1849 à 1853), période au cours de laquelle il rédige une première notice littéraire dans Poésies de Frédéric Monneron, recueillies par ses amis, un ouvrage publié en 1852. Il obtient en 1853 sa licence en théologie à la faculté de l’Église libre de Lausanne. À l’obtention de son diplôme, il se rend à Paris pour enseigner à l’École normale de la Société Évangélique de France jusqu’en 1854, année durant laquelle il prépare Madame de Staël : Étude littéraire présentée au concours pour la chaire de littérature française à l’Académie de Lausanne, afin d’obtenir le poste de professeur ordinaire en littérature française qu’il occupe de 1855 à 1860.
Dès 1857, année de son mariage avec Anne-Marie Roth, Eugène Rambert commence à publier dans la Revue suisse, puis en 1858, dans la Bibliothèque Universelle. En 1860, il devient professeur de littérature française à l’École Polytechnique de Zurich (poste qu'il occupe jusqu'en 1881). Suite à la demande d’Édouard Tallichet, ce n’est qu’en 1861 qu’il commence à collaborer régulièrement à la Bibliothèque universelle. En 1879, Eugène Rambert obtient un doctorat honoris causa de l’Université de Bâle et deux ans plus tard, en 1881, il retourne à l’Académie de Lausanne où il est titularisé professeur ordinaire de littérature française et ce jusqu’à son décès en 1886.
À la fois poète, nouvelliste, critique littéraire, critique d’art et membre très actif du Club alpin suisse dès sa fondation en 1863, Eugène Rambert a élaboré tout au long de sa vie une œuvre relativement hétéroclite. Passionné par la montagne dès son plus jeune âge, lorsqu’il passait ses étés à Rossinières, il a dédié une grande partie de sa vie à l’alpinisme. Ses courses et ascensions lui ont inspiré plusieurs nouvelles et poésies publiées dans sa grande œuvre – Les Alpes suisses (en cinq volumes) – parue entre 1866 et 1875, dans laquelle figurent le poème Notre forteresse, le texte La Dent du Midi, ou encore la nouvelle Le Chevriez de Praz-de-Fort. Cette passion est aussi à l’origine de son intérêt pour la botanique et le naturalisme qui se manifeste dans certains de ses écrits, comme « Sur l’origine des plantes alpines » (1866) paru dans le premier volume des Alpes suisses. Il partage d’ailleurs cet amour pour la montagne avec son acolyte le chimiste Jules Piccard, mais aussi avec son disciple et ami, l’alpiniste Émile Javelle avec qui il entretient une importante correspondance de 1869 à 1883. De 1882 à 1884, il est élu président de la section des Diablerets du Club alpin suisse.
La poésie occupe très tôt une place importante dans sa vie : ses archives indiquent qu’il composait déjà en 1845 et nombre de ses poèmes sont publiés à titre posthume. Son premier recueil – Poésies et Chansons d’enfants – est publié en 1871, suivi de Poésies (1874), Les Gruyériennes et Poésies diverses (1888) qui sont éditées dans un seul et même volume. En dernier paraît Fleurs de Deuil (1893), bien que ce recueil ait été composé dès février 1871 à la suite du décès de son second fils, lui aussi nommé Eugène Rambert.
Aussi critique littéraire, il publie, entre autres, « Les poésies de Vinet » (1867) dans la Bibliothèque Universelle. Il s’intéresse particulièrement aux écrivains et intellectuels suisses romands comme en témoignent ses ouvrages : Écrivains nationaux (1874), Alexandre Vinet : Histoire de sa vie et de ses ouvrages (1875), Chrestomathie française ou Choix de morceaux tirés des meilleurs écrivains français, par Alexandre Vinet (édition revue par Eugène Rambert) et, à titre posthume, Écrivains de la Suisse romande (1889) dans lequel figurent notamment une étude sur Juste Olivier et une autre sur Alice de Chambrier.
Il publie également la biographie du peintre suisse, Alexandre Calame : Sa vie et son œuvre d’après les sources originales (1884), et une notice biographique à propos d’Émile Javelle dans Souvenir d’un alpiniste par E. Javelle (1886). Il écrit aussi plusieurs articles au sujet de la politique suisse et étrangère, dont « La Suisse dans la crise européenne » (1866) ou encore « Après la guerre. Journal d’un neutre. Fragments » (1871).
Sa correspondance est révélatrice de ses intérêts divers et de sa place incontestable parmi les intellectuels suisses du XIXe siècle. Parmi ses correspondants se trouvent, pour ne citer qu’eux : les botanistes Hermann Christ-Socin et Charles-Henri Godet, le naturaliste Auguste Forel, les philosophes Charles Secrétan et Ernest Naville, l’écrivain Alfred Cérésole, l’écrivaine Valérie de Gasparin, les peintres Paul Robert, François Bocion, Auguste Bachelin, Albert de Meuron, Charles Gleyre, ou encore Albert Anker, mais aussi le critique et auteur français Charles-Augustin Sainte-Beuve (la correspondance est datée entre 1852 et 1869).
En 1895, une cabane appartenant à la section des Diablerets est construite et nommée la cabane Rambert en l’honneur du poète. L’année suivante, en 1896, le jardin botanique alpin appelé la Rambertia est également fondé. Situé aujourd’hui vers Montreux, au sommet des Rochers-de-Naye, la Rambertia continue de protéger et de cultiver plus de 1'000 espèces de plantes alpines et variétés locales. Le Prix Rambert est, quant à lui, créé en 1898 par la section vaudoise de Zofingue. Il récompense tous les trois ans une autrice ou un auteur suisse d’expression française. En 1906, une ancienne rue de Montreux est nommée Avenue Eugène Rambert, puis, en 1926, est érigé un monument commémoratif en son honneur à l’entrée du cimetière de Clarens, où repose ses restes et ceux de sa famille. Enfin, lors de la célébration du centenaire d’Eugène Rambert en 1930, organisée par le Club alpin suisse et l’Université de Lausanne, une plaque commémorative à son nom a été installée au Pont de Nant sur Bex.
De son œuvre, la postérité semble avoir gardé un lointain souvenir contrairement à son investissement dans l’alpinisme et les textes qui en découlent. Alors que ses biographies et ses recueils sont réédités seulement à quelques reprises après sa mort et jusqu’au début du XXe siècle, Les Alpes suisses ont réussi à traverser les décennies. Une première refonte et réédition est publiée selon les volontés d’Eugène Rambert qui, foudroyé par une attaque cérébrale en 1886, n’a pu achever son projet. Les cinq volumes sont édités à Lausanne, entre 1887 et 1897, principalement chez François Rouge et sous différents titres. Bien plus récemment, entre 2015 et 2018, une édition numérique de la première collection des Alpes suisses (de la 1re à la 5e série) est établie par la Bibliothèque numérique romande, à Bussigny, et mise à disposition en libre accès.
Acquisition information:Schenkung
Date of Acquisition:1984

Collection structure

Genre of archival collection:Nachlass
Cataloguing level:detailliert
Finding aid author:Marius Michaud et Sarah Bergamo.

Conditions governing use and acces

Acces restrictions:Consultation limitée à la salle de lecture des ALS. Restricitions conformément au droit d'auteur et aux droits attachés à la personnalité.

Akteure

Personen_BestandsbildnerIn:Rambert, Eugène / 1830-1886
 

Descriptors

Entries:  BestandsbildnerIn (Personen\R\Rambert, Eugène (1830-1886))
 

Containers

Number:4
 

Usage

Permission required:-
Physical Usability:-
Accessibility:-
 

URL for this unit of description

URL:https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=165119
 

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